SPRUYTI
Auteure
Scénariste
Comédienne
Humoriste
Je suis née à Lille, dans une famille de notables. Dès mon plus jeune âge, je me suis trouvée en marge de la société. Cette situation familiale particulière m'a rendue un rien sauvage et plus encore indépendante.
Ma curiosité est insatiable. Au plus j'apprends au plus je veux connaître. Je suis fan de musique, de danse, de technologie, ce qui fut essentiel dans mon métier. J'ai pris le pari de réussir dans les affaires, sans argent et ne sachant même pas remplir un virement bancaire. Mon atout: être foncièrement autodidacte, avoir un sens pratique, un esprit intuitif, émotionnel. Et puis, mon métier n'existant pas, j'ai eu plaisir à tout créer, tout structurer, à ma manière.
Je ne me mets pas en compétition avec les autres. A quoi bon! Nous sommes tous différents ! C'est pourquoi, je trouve la quête du pouvoir absurde. Si elle fait accroire à l'individu qu'il est supérieur, elle fait de lui ou d'elle un indigent de l'émotion. Et sans les émotions, même si on respire, on ne vibre plus, on est mort !
Finalement, j'ai renoncé à mon rôle de mécène, d'une artiste en particulier. J'ai pris en main ma vie, mes rêves, mon baluchon. J'ai investi toute mon énergie dans l'apprentissage et la maîtrise de ce que je considère être mon nouveau métier. Il n'est jamais trop tard pour rêver. Ce que nous voulons, nous pouvons l'obtenir.
A 21 ans, j’ai profité d'une opportunité pour me lancer dans les affaires. Malgré une activité en pleine expansion, j’ai suivi, à 30 ans, des cours du jour de peinture à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, et obtenu mon premier diplôme.
Après avoir posé tous les fondements, d'un secteur inexistant, vint le succès et la reconnaissance. Mais la réussite impose forcément des exigences de temps et de stress.
Et il m'a fallu renoncer à toute velléité artistique. Le temps passant, j’ai pris conscience que, sans un manuscrit, déjà bien ficelé, j’aurais, par la suite, trop de doutes pour entreprendre mon projet d’écriture. J'ai donc dédié, au détriment de mes intérêts, toute une année à la rédaction des 3/4 du roman
intitulé aujourd'hui, "Quand noblesse oblige".
Fin juin 2015, j'ai apposé le point final de ce livre qui se veut engagé à défendre la cause féminine ainsi que celle des homosexuel(le)s. De plus, il dénonce l'incroyable vanité qui aveugle les plus riches, jusqu'à proscrire, en eux, la moindre humanité. Il s'agit d'une totale fiction, bien qu'une part de mon vécu ait servi de terreau à la trame.
Pour parfaire mon éducation narrative, j'ai suivi des cours d'écriture de scénarios, et participé, à différents postes, à la réalisation de courts-métrages.
En tant que comédienne, j'ai suivi des cours de théâtre avec notamment pour professeur , Thierry Debroux, actuellement directeur du Théâtre du Parc.
Toujours à Paralax , j'ai appris à jouer face à la caméra.
Enfin,
​
A Neufchâteau , à l'AKDT, j'ai travaillé avec Jean Lambert , directeur de théâtre, et Bruno Belvaux, frère de Lucas Belvaux, au cours "seul en scène". Tous deux ont écrit avec Benoît Poelvoorde la pièce "modèle déposé".
​
Aujourd'hui, je monte parfois sur scène avec des sketches humoristiques. J'ai des tonnes d'idées dans la tête, des romans, des nouvelles, des pièces de théâtre, des scénarios.
Comme vous pouvez le constater, j'ai du pain sur la planche, mais j'aime çà !